Vous êtes l’heureux propriétaire d’un camping-car, d’un van, d’une caravane ou d’un camion aménagé et envisagez de partir à l’aventure ? Une question revient souvent : “Où vais-je dormir ce soir ?”. Bien que l’idée de voyager à sa guise soit attrayante – même en saison hivernale – il est essentiel de connaître les règles de stationnement. Que vous possédiez un van, une voiture aménagée, un camping-car ou une caravane, voici un aperçu des endroits où vous pourriez dormir et des applications qui pourraient vous aider à trouver des emplacements sûrs. Barrat-Loisirs, spécialiste du camping-car, du fourgon aménagé et du van, vous dit tout.

Différences entre dormir et stationner

Les conducteurs de camping-car suivent le même code de la route que les automobilistes, et le permis de conduire est identique. Les règles de stationnement restent également similaires : les camping-cars ont le droit de se garer dans les espaces publics. Cependant, garer son véhicule ne signifie pas automatiquement passer la nuit à cet endroit. Pour être considéré comme stationné et non en nuitée, le véhicule doit être garé sans dispositif de stabilisation et sans aucun élément dépassant du gabarit du véhicule.

Où se garer et dormir

Du stationnement dans la rue aux aires dédiées comme les aires de camping, de stationnement ou de services, plusieurs options s’offrent à vous pour stationner et passer la nuit dans votre véhicule aménagé. Sur la voie publique, théoriquement, rien n’interdit de dormir dans son véhicule (voiture, van, camion aménagé, camping-car). Cependant, aucune installation de type camping ne doit être déployée. Notez toutefois qu’une durée maximale de stationnement ininterrompu de 7 jours est généralement admise sur la voie publique.

Les endroits dédiés tels que les aires municipales, de camping, de stationnement et de services sont conçus pour accueillir les camping-cars et autres véhicules aménagés sur des périodes variables, permettant ainsi à leurs occupants d’y passer la nuit.

Les terrains privés offrent également une possibilité d’accueil, que ce soit chez soi ou chez un particulier, avec une limite de stationnement de trois mois consécutifs par an si vous n’êtes pas le propriétaire des lieux.

Camping sauvage et bivouac

La réglementation française sur le camping sauvage n’a pas beaucoup évolué depuis 1918. Il est préférable d’obtenir l’autorisation du propriétaire des lieux, que vous campez sous une tente, dans une caravane, un camping-car ou tout autre véhicule aménagé. Le Service Public spécifie que le camping sauvage est autorisé à condition d’avoir l’accord du propriétaire du terrain, mais dans certains endroits, il peut être strictement interdit.

Interdictions générales et locales

Il est interdit de camper, même temporairement, dans des lieux spécifiques tels que les routes, les sites naturels classés, aux abords de monuments historiques ou sur les rivages de la mer, et à moins de 200 mètres des points d’eau utilisés pour la consommation. Ces interdictions s’appliquent même si le terrain n’est pas un lieu public. De plus, au niveau local, le maire peut interdire la pratique du camping en dehors des terrains de camping pour diverses raisons, signalées par affichage en mairie et sur des panneaux d’interdiction.

Vivre dans un van

La loi française ne proscrit pas formellement de vivre dans un van, un camion aménagé ou un camping-car. Cependant, cela peut être considéré comme du camping sauvage selon les municipalités. Installer des équipements à l’extérieur du véhicule peut attirer l’attention des autorités. À l’étranger, les règles varient selon chaque pays. et en cette période hivernale, n’oubliez pas non plus la loi montagne.